Charte de l'association


La déclaration suivante figure en préambule dans les statuts de l'association déclarée (Loi 1901) "Les Enfants du Céou d'abord".


" Tout en reconnaissant qu'il est nécessaire de mettre en place des implantations de communication (téléphone mobile, internet, etc.) et électriques dans les zones rurales non ou mal couvertes afin de contribuer à les désenclaver, l'association souhaite voir les impératifs liés à :

- la santé des personnes (et des animaux) et

- la protection de l'environnement et du patrimoine

avoir une place systématiquement privilégiée par rapport aux contraintes technologiques, commerciales ou administratives.

 

L'association veille à ce que les décisions relatives à l'identification des besoins et au déploiement de ces technologies et implantations soient prises après une véritable concertation, dans la transparence et le dialogue (entre les habitants, les élus, les industriels, etc.).

 

L'association veille à ce que les technologies déployées soient strictement dimensionnées et adaptées à l 'intérêt et aux besoins des personnes - et non l'inverse - et défend les intérêts des personnnes qui le souhaitent contre les projets et les implantations susceptibles de nuire à leur santé (du fait notamment, de la diffussion d'ondes électriques, magnétiques ou électro-magnétiques) ou à leur environnement.

 

Lors du déploiement des implantations ou infrastructures (antennes-relais, pylônes ou émetteurs de téléphonie mobile, électricité, internet, etc .) l'association veille à ce que celles-ci ne soient pas sur-dimensionnées (lieux, puissance, hauteur, etc.) :

- en conformité avec les principes de précaution, d'efficacité et de sobriété (notamment sur le fondement de la Résolution n° 1815 du 27 mai 2011 du Conseil de l’Europe, de la Loi « Abeille » et de toute autre directive, loi, norme, étude scientifique impartiale, ... existante ou à venir) et

- en considérant non pas les intérêts des industriels mais les besoins réels des personnes auxquelles est destinée la technologie, tout en limitant au maximum les risques ou nuisances que les personnes habitant à proximité des implantations ou infrastructures subissent.

 

Ceci afin de contribuer, à notre échelle, à éviter une nouvelle catastrophe en matière sanitaire et de santé publique, un saccage à très long terme de l'environnement, du patrimoine et des paysages et la dégradation des relations au sein de la communauté des personnes partageant un même territoire. "


Antenne-relais et pylône, une situation inédite : les élus de Bouzic contre les riverains

Habituellement, lors de l'implantation de pylône et d'antennes-relais de téléphonie mobile par une opérateur, les élus de la commune viennent "au secours" de la population et des riverains. Ils prennent leur défense.

 

A Bouzic, il en va différemment.

 

Dans cette toute petite commune apparemment tranquille du Périgord noir, ce sont les élus eux-mêmes qui ont fait le choix d'une implantation (antennes & pylône) génératrice de multiples nuisances pour une partie des habitants et à l'origine de l'opposition de la quasi-totalité des riverains.

 

A tel point que ce sont les élus des communes voisines qui se trouvent obligés de défendre les riverains et d'intervenir et de rappeler leurs collègues de Bouzic à leur devoir d'impartialité, de discussion et de concertation.