Les riverains pour la concertation

Bouzic refuserait systématiquement d'étudier toute proposition d'implantation alternative des antennes-relais et du pylône

 

Pourtant des solutions d'implantation alternatives existent. Elles permettraient de couvrir le centre-bourg de Bouzic (et toute une série d'autres lieux d'ailleurs) :

 - à des coûts équivalents pour la commune,

 - en des lieux plus proches du centre-bourg,

 - éloignés de tout riverain. 


Des élus qui feraient la sourde oreille ?

Des appels, lettres, courriers, pétitions, ont été adressés par dizaine par les riverains depuis des semaines aux élus de Bouzic pour dénoncer le lieu d'implantation de l'antenne-relais, pour demander l'accès au dossier, pour supplier de réétudier un dossier qui irait contre les intérêts des administrés de deux communes :

- mais rien, la réponse de la municipalité est toujours la même :

. pas de discussion officielle,

. pas de concertation (surtout pas),

. pas de prise en compte de l'opposition justifiée des riverains à ce lieu d'implantation qui serait manifestement absurde.

 

Comme si l'emplacement actuellement retenu par la Commune, qui impliquerait :

- un pylône surdimensionné, des émetteurs sur-boostés émettant un très grand volume d'ondes,

- des nuisances sanitaires, environnementales, visuelles, paysagères, à de multiple riverains,

ne posait aucun problème.

 

Finalement, doit-on en conclure :

- que les élus de Bouzic feraient volontairement la sourde oreille ?

- qu'ils préfèreraient le contentieux et ses aléas à la discussion et à la conciliation ?

 

Qu'attendent les élus pour enfin ouvrir le dossier et débattre ?

Que l'affaire fasse tellement de bruit qu'elle attire les ZADistes professionnels sur leur commune ?


Le maire de Saint Martial de Nabirat écrit au maire de Bouzic

Dans un courrier adressé mi-septembre 2016, le maire de Saint Martial de Nabirat - interpellé

par les habitants de hameaux proches du lieu d'implantation (Leyssalles et des Trois chemins) situés sur sa commune - a demandé à  la Commune de Bouzic de faire droit aux demandes de discussion et de concertation des riverains des deux communes concernées afin d'aboutir à une solution.


Une parodie de débat public ?

Entre les deux décisions du Conseil municipal de juin et juillet 2016 un "débat" public a eu lieu : - un seul couple de riverains - parents de très jeunes enfants et sensibilisés a pu y assister.

 

Ayant eu vent à la toute dernière minute du projet d'installation du pylône à quelques dizaines de mètres de chez eux, ces riverains sont accourus à ce qui serait un meeting à la gloire de la téléphonie mobile.

 

Étaient présents pour "débattre" avec le couple inquiet, en dehors des élus :

- un commercial de l'opérateur FREE et

- une personne représentant des élus de Dordogne (présentée comme un ancien cadre d'ORANGE); après vérification, il s'avère que cette personne - maire d'une commune de Dordogne - n'a pas de pylône devant sa maison; d'ailleurs aucune antenne-relais de téléphonie mobile n'a été installée sur le territoire de sa commune. 

(De manière ironique) il ne faudrait pas en déduire - hâtivement - que

les technologies émettant des ondes hyperfréquence sont tellement sans danger que

les personnes mêmes qui en vantent les mérites évitent soigneusement de les placer

devant chez elles et/ou devant chez leurs administrés, tout en faisant la promotion

pour leur implantation et leur diffusion AILLEURS !

 

Aucun autre riverain de Bouzic ou de Saint Martial de Nabirat. n'aurait eu connaissance de la tenue dune telle séance. Celle-ci aurait donc permis, de se congratuler entre organisateurs de ce meeting, dédié au progrès et à la téléphonie mobile, et de procéder au lynchage moral du couple de riverains présents, désormais identifiés comme " opposants " à toute forme de progrès, anti-téléphonie, etc.


Le dossier technique serait il inaccessible ?

L'association et les riverains demandent depuis de nombreuses semaines de la transparence et que le dossier complet relatif à l'implantation des antennes-relais soit accessible.

 

Refus catégorique de Bouzic !

 

Seul un élu "en charge du dossier" y aurait accès semble-t-il : - est-ce comme cela que doit fonctionner la démocratie locale ?

 

De quoi les élus auraient-ils peur ?

Qu'y aurait-il de si gênant à jouer la transparence ?

Qu'est-ce qui serait si inavouable que cela doive être caché ?

 

Pourtant :

- une loi de 2016 prévoit la communication du dossier D.I.M. (dossier d'information du maire).

Pourtant :

- la Constitution française (dans la Charte de l'environnement) impose la communication et l'accès aux informations.

 

L'association ne demande-t-elle pas seulement l'application de la loi ?