Les détours menant au choix par la commune de l'emplacement actuel

 

Les décisions des élus de Bouzic (18 juin 2016 et 22 juillet 2016) - de localiser les antennes-relais à " La Franquie " - seraient prises après une étude de dossier plus que lacunaire et orientée - et auraient en effet consisté à :

 

1°) nier toute nuisance sanitaire, environnementale, paysagère, etc. associée aux téléphones mobiles, aux antennes-relais, aux pylônes et d'une manière générale aux ondes ou champs électromagnétiques

On ne sait pas quel "ondologue" auto-proclamé est compétent pour soutenir ce type de discours, alors même que partout la réglementation évolue - avec retard - dans le sens de la protection des personnes (Loi Abeille, Directive sur la sécurité des travailleurs, ...) à la lumière d'études scientifiques et médicales (OMS, BioInitiative, ...) tous les jours plus alarmantes sur les méfaits des ondes et notamment des hyperfréquences utilisées en téléphonie mobile (téléphones et antennes-relais).

 

2°) identifier un emplacement susceptible de recevoir le pylône et les antennes le plus éloigné possible du centre-bourg.

Tellement éloignement qu'il se trouve en limite de commune voisine de Saint Martial de Nabirat (qui n'a rien demandé, pas plus que ses habitants) à 1,5 km du centre bourg de Bouzic (!) et

que ce même éloignement va rendre rendre aléatoire la couverture ... du centre-bourg de Bouzic.

Pour que le centre-bourg de Bouzic puisse recevoir quelques ondes, il serait nécessaire d'édifier un pylône extrêmement haut  et d'utiliser une puissance d'émission d'ondes électromagnétique extrêmement importante.

On se demande quel "géotrouvetout" a pu avoir une idée aussi saugrenue.

 

3°) justifier le choix de l'emplacement actuellement retenu - bien que si éloigné et aberrant compte tenu du relief - en proposant que ladite antenne-relais rende un service quasi-universel.

En faisant un mélange du principe qui consiste à "noyer le poisson" et de l'adage selon lequel "qui trop embrasse mal étreint", l'équipement - financé pour, selon la loi "Macron", couvrir le seul centre-bourg - a finalement été retenu pour sa capacité à couvrir : - des hameaux, une voie verte et un camping privé (tous deux utilisés 1,5 mois par an), une route départementale éloignée, etc.

 

4°) exclure certains emplacements dégagés et proches et ayant vue directe sur le centre-bourg. 

Pourtant, certains de ces mêmes emplacements auraient permis d'installer une antenne-relais émettant nécessairement un volume d'onde bien moindre au moyen d'un pylône plus discret (que l'emplacement actuellement retenu par les élus).

Les décisions de la commune écarteraient ces emplacements de la liste des emplacements possibles comme ne permettant pas de couvrir  : - des hameaux, une voie verte et un camping privé (tous deux utilisés 1,5 mois par an), une route départementale au loin, etc.

 

Nous voyons donc que nous sommes bien loin désormais de l'objectif légal de couvrir le "centre-bourg" qui constitue la raison pour laquelle une subvention (donc l'argent du contribuable) est débloquée.


Hauteur de Pylône : - 35 mètres : qui dit mieux ?

 

Dans un premier temps une hauteur de 25 m était évoquée, mais à mi-voix car on trouvait cela déjà haut. 

On parle dans la presse de 35 mètres [soit l'équivalent d'un immeuble de 14 étages ! ]

Et demain ?

Mais rien n'est officiel.

L'information relative à la hauteur du pylône ne devrait pas être considérée comme suffisamment importante pour mériter d'être communiquée.

Ou bien personne n'en saurait encore rien car la décision relative au lieu d'implantation de l'antenne-relais aurait été prise avant toute étude technique, la hauteur du pylône, et l'éventuel impact sur les riverains, les paysages, etc. n'aurait finalement aucune importance.

Il semblerait que l'on se dise du côté de la mairie de Bouzic : "au pire, si l’emplacement est mauvais et ne permet pas aux antennes-relais de couvrir le centre-bourg avec une hauteur estimée à la louche, le pylône sera rehaussé jusqu'à temps que l'on réussisse à atteindre le centre-bourg ... et de toutes les façons du bourg on ne verra pa ce pylône gigantesque." 


Tous les mauvais arguments sont ... bons à diffuser dans la presse

 

La rhétorique de la commune (répandue auprès des habitants et dans la presse locale) consisterait à laisser croire qu'il existe de "méchants" futurs riverains des antennes-relais absolument opposés à ce que les "gentils" habitants (et électeurs) de Bouzic disposent du téléphone portable. 

 

Dès lors, les vannes étant ouvertes, sans retenue ni pudeur et sans aucun sens des responsabilités, défileraient tous les "arguments" du ou des élus qui s'exprime(nt) dans la presse :

 

- déni face à la possibilité que les ondes en questions soient nocives :

. Pourquoi diantre la loi "Abeille" de 2015 (votée par l'Assemblée Nationale) aurait-elle alors prévu un principe de sobriété et que les antennes-relais de téléphonie doivent désormais être éloignées des crèches, des écoles, des établissements de santé ?

Pour rien ?

. Pourquoi ne trouverait-on aucun assureur offrant une garantie contre les risques liés aux nuisances générées par les ondes non ionisante ?

. Pourquoi les opérateurs (Bouygues, SFR, Orange, Free, ...) ne prendraient-ils pas la peine d'écrire aux futurs riverains des antennes-relais qu'il n'existe aucun danger ou risque (pour la santé des enfants, adultes ou animaux) associé à l'émission par leurs antennes d'ondes hyperfréquence ?

 

- le même article de presse indique que la couverture en téléphonie mobile permettrait l'amélioration de la valeur des biens immobiliers :

Pourquoi alors les agents immobiliers et les décisions de justice attesteraient-ils d'une baisse de l'ordre de 30% de la valeur des maisons à proximité desquelles des antennes-relais ou pylônes sont installés (quand ces maisons ne deviennent pas tout simplement invendables) ?